8 mars, 2025

Le 8 mars 2025, Nous Vivrons marche contre la silenciation des femmes juives

Pour la 4ème marche féministe consécutive, Nous Vivrons a pris sa place lors de la grève féministe du 8 mars 2025, pour porter la voix de toutes les « sales putes juives ».

Celles insultées et menacées dans les écoles, sur les campus, dans la rue, sur les réseaux sociaux. Pour toutes celles victimes d’une double peine, et d’une double haine, d’être visées comme femmes et comme juives.

Pour les femmes israéliennes déshumanisées lors des massacres du Hamas.

Pour cette petite fille de Courbevoie violée l’an dernier à Courbevoie parce que juive et pour « venger Gaza ». 

Pour Shiri Bibas, dont le corps a été échangé avec celui d’une palestinienne, comme si le corps des femmes n’avait aucune valeur, et à qui l’on a dédié notre marche en portant un bonnet orange.

Pour Emily Damari, revenue de captivité après 471 jours d’enfer sous le joug du Hamas, blessée à la main, pour laquelle nous avons brandi des mains portant la mention « Juives, fortes et fières ». 

Pour toutes les autres.

Et comme à chaque marche féministe, l’annonce de notre venue a suscité un torrent de haine sur les réseaux sociaux, où des associations qui n’ont d’ailleurs rien de féministe, dont Urgence Palestine et Samidoun (classée terroriste dans plusieurs pays dont l’Allemagne ou le Canada) ont appelé dans un communiqué de presse à stopper les « sionistes » du collectif Nous Vivrons, et à les « obliger à partir par la force du nombre »…

Ils ont mis à exécution leur menace en formant un barrage massif d’hommes cagoulés prêts à en découdre, pour empêcher notre départ, en faisant tourner un petit papier avec pour mot d’ordre « personne ne part tant qu’elles sont présentes ».

Nous sommes restés plusieurs heures à notre point de rendez-vous, sous protection policière, le temps que les forces de l’ordre les disperse. Et pendant que les autres associations entamaient leur marche, sans un regard derrière elles pour les femmes qu’elles abandonnaient à leur sort…

Mais nous avons tenu, et nous avons marché, nombreuses et nombreux, avec des soutiens massifs d’associations, d’élus de la République venus en nombre, avec la LICRA, les Femmes Azadi, le Printemps républicain, la WIZO…

Nous avons marché, sous escorte, parce que nous n’avons cessé d’être des cibles. 

Nous avons résisté et avons fait entendre notre voix sur le pavé. Parce que la rue n’appartient pas aux antisémites. Et les lignes bougent.

Nous Vivrons.

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