23 mars, 2025
A la suite de l’agression antisémite du rabbin d’Orléans hier samedi 22 mars, sur fond de manifestations « antiracistes » partout en France, Nous Vivrons a répondu à l’appel de l’ULJF et de l’UEJF pour un rassemblement place de la Bastille à Paris.
Le rabbin Arié Engelberg a été violemment pris à parti, frappé à la tête, mordu, insulté devant son petit garçon de 9 ans, alors qu’il rentrait de la synagogue.
L’indignation doit être générale face au racisme et à l’antisémitisme, et face à ceux qui voudraient réduire les français juifs au silence, à l’essentialisation, à la responsabilité d’un conflit qui ne leur incombe pas.
Avec les présidents de l’ULJF et de l’UEJF, Nous Vivrons a rappelé que nous continuerons de dénoncer la violence, et que nous ne nous terrerons pas face à cette violence. Nous avons martelé à tous les vecteurs de haine les mots de Yossef Murciano, Président de l’UEJF : « On vous emmerde » !
8 mars, 2025
Pour la 4ème marche féministe consécutive, Nous Vivrons a pris sa place lors de la grève féministe du 8 mars 2025, pour porter la voix de toutes les « sales putes juives ».
Celles insultées et menacées dans les écoles, sur les campus, dans la rue, sur les réseaux sociaux. Pour toutes celles victimes d’une double peine, et d’une double haine, d’être visées comme femmes et comme juives.
Pour les femmes israéliennes déshumanisées lors des massacres du Hamas.
Pour cette petite fille de Courbevoie violée l’an dernier à Courbevoie parce que juive et pour « venger Gaza ».
Pour Shiri Bibas, dont le corps a été échangé avec celui d’une palestinienne, comme si le corps des femmes n’avait aucune valeur, et à qui l’on a dédié notre marche en portant un bonnet orange.
Pour Emily Damari, revenue de captivité après 471 jours d’enfer sous le joug du Hamas, blessée à la main, pour laquelle nous avons brandi des mains portant la mention « Juives, fortes et fières ».
Pour toutes les autres.
Et comme à chaque marche féministe, l’annonce de notre venue a suscité un torrent de haine sur les réseaux sociaux, où des associations qui n’ont d’ailleurs rien de féministe, dont Urgence Palestine et Samidoun (classée terroriste dans plusieurs pays dont l’Allemagne ou le Canada) ont appelé dans un communiqué de presse à stopper les « sionistes » du collectif Nous Vivrons, et à les « obliger à partir par la force du nombre »…
Ils ont mis à exécution leur menace en formant un barrage massif d’hommes cagoulés prêts à en découdre, pour empêcher notre départ, en faisant tourner un petit papier avec pour mot d’ordre « personne ne part tant qu’elles sont présentes ».
Nous sommes restés plusieurs heures à notre point de rendez-vous, sous protection policière, le temps que les forces de l’ordre les disperse. Et pendant que les autres associations entamaient leur marche, sans un regard derrière elles pour les femmes qu’elles abandonnaient à leur sort…
Mais nous avons tenu, et nous avons marché, nombreuses et nombreux, avec des soutiens massifs d’associations, d’élus de la République venus en nombre, avec la LICRA, les Femmes Azadi, le Printemps républicain, la WIZO…
Nous avons marché, sous escorte, parce que nous n’avons cessé d’être des cibles.
Nous avons résisté et avons fait entendre notre voix sur le pavé. Parce que la rue n’appartient pas aux antisémites. Et les lignes bougent.
Nous Vivrons.
25 janvier, 2025
Le 25 janvier, les collectifs Tsedek ! et UJFP (Union Juive Française pour la Paix) organisaient un colloque intitulé « Penser le fait génocidaire – histoire, mémoire, actualité », au prétexte du 80e anniversaire de la libération du camp d’Auschwitz.
Derrière cette « commémoration », c’est en réalité une instrumentalisation de la Mémoire à laquelle ils se livrent.
Ce qu’ils cherchent, c’est à justifier la situation au Proche-Orient par une nazification d’Israël.
Ce qu’ils font, c’est nourrir la haine en France en rendant les juifs, les sionistes, responsables de la violence dont ils sont l’objet.
Ce qu’ils provoquent, c’est une relativisation dramatique de l’antisémitisme, auquel ils contribuent.
Alors, non, il n’était pas question de les laisser instrumentaliser la mémoire à travers des parallèles inacceptables.
Le sionisme est le droit du peuple juif à l’autodétermination, et à avoir un Etat.
Nazifier le sionisme, nazifier les juifs, c’est antisémite.
Et nous avons décidé de les en empêcher.
20 janvier, 2025
Il y a un an, nous faisions la tournée des vœux des élus de La France Insoumise pour dénoncer la dangerosité de leurs déclarations permanentes et leur responsabilité dans la montée de l’antisémitisme.
En novembre 2024, un sondage IPSOS révélait que 20% des sympathisants LFI considèrent que le départ des juifs de France « est une bonne chose ».
Un en plus tard, on en est là.
Nous sommes ceux que vous ne voulez plus entendre, croire ou voir.
Mais nous ne nous terrerons pas et ne nous tairons pas.
Un en plus tard, nous sommes venus nommer les responsables. C’est à cause de vous !
A l’occasion des voeux d’Aly DIOUARA à Bobigny, auxquels devaient participer Mathilde Panot, Jean-Luc Mélenchon ou Manuel Bompard, le 20 janvier 2025, 19 ans jour pour jour après l’enlèvement d’Ilan Halimi par le Gang des Barbares dont certains membres venaient de Bobigny, nous sommes venus dénoncer leur responsabilité.
Et surtout, vêtus d’une écharpe tricolore, nous avons passé le message : ON RESTE LA !
23 novembre, 2024
Le 23 novembre, le collectif Nous Vivrons a participé à la marche contre les violences sexistes et sexuelles, pour dénoncer l’usage de ces violences comme armes de l’antisémitisme.
Comme nous le faisons depuis notre création, en ayant marché le 25 novembre 2023 contre les VSS et le 8 mars 2024 pour la journée internationale des droits des femmes, nous portions la voix des victimes israéliennes des viols et massacres du 7 octobre 2023, celle des femmes toujours otages des terroristes, et également des victimes françaises de viol ou tentative de viol antisémite.
Et comme pour les marches précédentes, notre présence a fait l’objet d’oppositions et de menaces préalables, de sorte que la garantie de notre sécurité a nécessité une présence policière permanente.
Parce que, oubliant peut-être l’objet initial de cette manifestation, à savoir le soutien aux victimes, à toutes les victimes, que l’on « croit » indépendamment de toute autre considération, certaines marcheuses et certains marcheurs persistent à considérer que le « je te crois » ne s’applique pas aux juives.
Mais avec un cortège de 500 personnes, nous avons crié que nous étions bien là, « nous sommes celles que vous ne voulez pas voir ! ».
« De Nova à Courbevoie, on vous croit ! ».
Pour dire stop à l’invisibilisation des victimes d’antisémitisme. A la déshumanisation des femmes juives. A la silenciation d’un combat juste.
Nous avons marché, fièrement, du début à la fin du parcours, avec nos bonnets « couleur invisible », mais nos pancartes éclatantes et nos slogans bien vivants.
Nous avons décidé de ne pas nous taire, de ne pas nous terrer, et une fois encore, nous l’avons fait.
Crédit photos : Caroline Dervil et Léah Marciano
22 octobre, 2024
Le 22 octobre 2024, la librairie Le Brèche à Paris 12ème accueillait en séance de dédicace Houria Bouteldja, Françoise Vergès et Maxime Benatouil à l’occasion de la sortie de leur livre « Contre l’antisémitisme et ses instrumentalisations », aux Editions La Fabrique (de la honte…).
Un casting d’auteurs parmi lequel on compte également Judith Butler, Ariella Aïsha Azoulay, ou encore Naomi Klein.
Et sans surprise, un ouvrage dont pas un mot n’est consacré à la lutte contre l’antisémitisme.
On y trouve plutôt la disqualification de la parole des juifs face aux attaques dont ils font l’objet, la qualification de « résistance » au sujet des massacres terroristes du 7 octobre 2023, des inepties sur le sionisme et la démonstration de ce que l’antisionisme est bien de l’antisémitisme. Morceaux choisis en photos sous cet article.
Donc un livre sur l’antisémitisme par des antisémites ?
Et pourquoi pas un essai contre les violences faites aux femmes écrit par les Talibans ? Ou encore un discours sur la liberté de la presse et le droit de manifester par Vladimir Poutine ? Une démonstration d’antiracisme par Eric Zemmour ou de promotion du droit à l’avortement par Donald Trump ? Pourquoi pas un ouvrage contre l’homophobie et pour la défense des LGBTQIA+ par l’Ayatollah Khomenei ? Une conférence contre le réchauffement climatique organisée par Xi Jinping ?
Nous Vivrons a donc tenu à manifester devant cette librairie pour faire part de ces propositions de livres qui auraient tout à fait leur place dans la bibliothèque de la honte.
Nous étions attendus par des dizaines de militants « antifas » déterminés à nous attaquer violemment. Voilà comment est traitée la lutte contre l’antisémitisme, à l’occasion de la sortie d’un livre « contre l’antisémitisme ». Une vaste mascarade.
Nous n’avons pas reculé, et avons pu manifester sous protection policière.
Parce que nous ne céderons rien aux antisémites.
Crédit photos : Caroline Dervil
16 octobre, 2024
L’Assemblée Nationale avait été au printemps 2024 le théâtre de mises en scène diverses du drapeau palestinien, lequel, tout comme n’importe quel autre à l’exception du drapeau français, n’a pas sa place dans la représentation nationale et dans nos institutions.
Monsieur Sébastien DELOGU et Madame Rachel KEKE avaient ainsi brandi un drapeau palestinien au sein de l’hémicycle, et leurs collègues députés LFI s’étaient partagé le vert, rouge, noir et blanc pour se vêtir aux couleurs de ce drapeau en séance le 4 juin dernier, ce que Nous Vivrons avait d’ailleurs dénoncé comme un vaste cirque.
Début octobre, Monsieur Jean-Luc MELENCHON appelait sans vergogne tous les étudiants à brandir dans leurs universités le drapeau palestinien autant qu’ils le pouvaient, n’ignorant pas l’agitation et les dérives antisémites déjà à l’œuvre dans la société en général mais dans les établissements scolaires et supérieurs en particulier.
Le 7 octobre 2024 et comme résultat de cet appel pyromane, 18 étudiants voyaient leur visage disparaitre du portail interne de l’université de Paris Dauphine, remplacés par un drapeau palestinien et le slogan Free Palestine. Ces 18 étudiants avaient sans surprise en commun… d’être juifs.
Alors lorsque Monsieur MELENCHON et Monsieur DELOGU ont annoncé être présents autour de Madame KEKE le 16 octobre 2024 à Chevilly-Larue à l’occasion de la sortie de son ouvrage, Nous Vivrons a décidé de les rappeler à leurs responsabilités.
Si Monsieur DELOGU ne s’est finalement pas présenté, c’était l’occasion pour Nous Vivrons de scander qu’en République, le seul drapeau qui vaille dans nos institutions est le drapeau de la France, que rien ne justifie d’en brandir un autre, particulièrement lorsqu’il sert d’appui à un antisémitisme drapé (précisément) dans l’antisionisme.
L’antisionisme est un antisémitisme.
Et ce que revendique Nous Vivrons est « Pour une République sans antisémites ».
Pour seule parade à cette lutte sans relâche contre l’antisémitisme, Monsieur MELENCHON nous a qualifiés d’ « amis du génocide« . CQFD.
10 octobre, 2024
L’UNRWA, dont il est avéré que des membres ont participé aux massacres du 7 octobre, capturé des corps, retenu des otages, est en lice pour le Prix Nobel de la Paix 2024, annoncé le 11 octobre.
Nous Vivrons, avec le collectif Tous 7 octobre, s’est rendu pour dénoncer cette indignité devant l’ambassade de Norvège, puisque c’est le Comité Nobel norvégien qui sélectionne les lauréats…
Des ravisseurs n’ont pas à recevoir de prix.
On ne récompense pas des terroristes !
Quelle qu’en soit l’issue, cette nomination est une honte.
15 septembre, 2024
L’édition 2024 de la Fête de l’Humanité a comporté son lot de conférences sur des thèmes et avec des intervenants très problématiques.
La mascarade a atteint un point intolérable sur le stand de l’association Tsedek avec un débat sur la lutte contre l’antisémitisme présentée par Houria Bouteldja, fondatrice du Parti des Indigènes de la République, Maxime Benatouil, membre de l’UJFP et de Tsedek, et Olivier Lek-Lafferriere, membre de l’UJFP et pro-BDS notoire.
Au programme : « Combattre l’antisémitisme : par-delà ses instrumentalisations sionistes et islamophobes ».
Les trois intervenants ont pour point commun de considérer l’antisémitisme comme galvaudé et manipulé pour discréditer l’accusé et mieux répandre l’ « islamophobie« . Ce titre tend à diffuser l’idée du « sioniste » manipulateur et le fait même d’essentialiser les “sionistes” comme un groupe uniforme qui instrumentalise l’antisémitisme est antisémite. Le fait de considérer que l’antisémitisme n’est lié qu’à l’existence d’Israël est antisémite.
Pas de leçons à recevoir, donc, sur la lutte contre l’antisémitisme, par des individus qui le minimisent, appellent à la destruction de l’Etat d’Israël et refusent le droit à l’auto-détermination des juifs.
On ne lutte pas contre l’antisémitisme avec des antisémites !
Nous Vivrons s’est rendu à la Fête de l’Humanité le dimanche 15 septembre pour dénoncer cette tribune de la honte. En quelques secondes, de très nombreux « militants » antisionistes se sont massés avec agressivité et violence, pour scander la rengaine habituelle selon laquelle les sionistes sont des fascistes.
Partout où l’antisémitisme surgira, Nous Vivrons sera là, et à l’évidence c’était notre place.
Crédit photos : Caroline Dervil
8 septembre, 2024
Alors que Radio Nova inaugurait une émission, « La Dernière », où Guillaume Meurice et Aymeric Lompret notamment se voient octroyer une libre antenne, Nous Vivrons a tenu à rappeler le profil de ces personnages et la responsabilité de Radio Nova dans ses choix éditoriaux.
En effet, Guillaume Meurice, qui croit pouvoir rire de tout s’agissant des juifs, a été licencié de France Inter en mai 2024 pour faute grave, notamment après avoir qualifié le Premier Ministre israélien de « nazi sans prépuce« . Loin d’être une plaisanterie anodine, particulièrement dans le contexte de recrudescence des passages à l’acte anti-juifs, nazifier les juifs, c’est les rendre intrinsèquement coupables. La nazification des juifs, fussent ils des dirigeants que l’on est en droit de critiquer, est un propos antisémite. Ni plus, ni moins. Et l’Alliance Internationale pour la Mémoire de l’Holocauste (IHRA), dont la définition opérationnelle a été approuvée en 2019 par l’Assemblée Nationale, le reconnait sans équivoque.
Aymeric Lompret de son côté, s’était récemment illustré dans un « sketch » avec Blanche Gardin, dans lequel, à la façon des Alcooliques Anonymes, ils revendiquaient « être antisémites », applaudis en cela par les spectateurs.
Nous Vivrons s’est présentée avant la prise d’antenne devant le théâtre où était enregistrée, en public, la première de l’émission.
Au prétexte d’humour et de liberté d’expression, ces « antisémites non antisémites » n’hésitent pas à retourner la charge des responsabilités en s’offensant des accusations dont ils sont l’objet.
Lorsque Michel Leeb avait rejoué en 2017 son sketch « L’Africain » 40 ans plus tard, il était devenu inaudible et les antiracistes s’en étaient émus.
Les mêmes qui, s’agissant de la nazification des juifs, restent silencieux.
La responsabilité de ces banalisateurs d’antisémitisme est immense, particulièrement dans un contexte d’explosion antisémite en France. Leur donner la parole est coupable.
Nous Vivrons demande donc de couper le micro aux antisémites !
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