Le préfet de police de Paris a annoncé, ce lundi sur France 2, avoir « saisi la justice » et « identifié les auteurs » des agressions du collectif lors de la manifestation du 8 mars.
« Nous avons déjà identifié les auteurs. » Invité des 4 Vérités sur France 2 ce lundi, le préfet de police de Paris Laurent Nunez a assuré que les auteurs des agressions de « Nous Vivrons », groupe de militants dénonçant les viols du Hamas le 7 octobre dernier, avaient été repérés avant que des noms ne soient mis sur les visages des agresseurs présumés.
Vendredi, des tensions entre le collectif « Nous Vivrons » et des militants propalestiniens avaient éclaté lors de la marche parisienne pour l’égalité entre les Hommes et les Femmes. Des jets de bouteilles en verre sont visibles sur certaines vidéos publiées sur X. Entre 400 et 500 membres de ce collectif, qui appelle également à la libération des 14 femmes toujours détenues dans la bande de Gaza, entourés de leur service d’ordre, avaient pris place dans le cortège parti de la place Gambetta.
« Il y a eu des jets de projectiles qui ont été effectués contre ce collectif « Nous Vivrons » et j’ai évidemment saisi la justice, a poursuivi Laurent Nunez. J’ai saisi la procureure de la République de Paris avec des noms précis de personnes. »
A la suite des agressions du collectif, plusieurs militants avaient été exfiltrés par les forces de l’ordre dans une rue adjacente. « Les policiers nous ont proposé de réintégrer le cortège en fin de marche mais nos militantes sont terrorisées », avait témoigné, vendredi dans nos colonnes, Sarah Aizenman, membre de « Nous Vivrons », qui affirme que les militantes de son groupe ont été « chassées uniquement parce qu’elles étaient juives ».
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