Des centaines de personnes, dont le ministre de la Justice Éric Dupond-Moretti, se sont rassemblées après le viol en réunion dénoncé par une jeune fille juive de 12 ans.
iolée à 12 ans parce que juive », « L’antisémitisme n’est pas résiduel », pouvait-on lire sur les pancartes des manifestants. Des centaines de personnes se sont rassemblées contre l’antisémitisme mercredi soir à Paris après le viol en réunion dénoncé par une jeune fille juive de 12 ans à Courbevoie (Hauts-de-Seine), qui a suscité une vive émotion en France.
Violée à 12 ans parce que juive », « L’antisémitisme n’est pas résiduel », pouvait-on lire sur les pancartes des manifestants. Des centaines de personnes se sont rassemblées contre l’antisémitisme mercredi soir à Paris après le viol en réunion dénoncé par une jeune fille juive de 12 ans à Courbevoie (Hauts-de-Seine), qui a suscité une vive émotion en France.
« Que les irresponsables politiques cessent d’attiser la haine en mettant une cible dans le dos des juifs », a lancé la présidente de ce collectif, Sarah Aizenman, suscitant des invectives à l’encontre du leader de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon.
« Le gouvernement est à vos côtés », a déclaré Éric Dupond-Moretti. « L’antisémitisme n’est pas résiduel. Certains responsables politiques diffusent ce poison qui tue la République », a poursuivi le garde des Sceaux, évoquant « l’explosion » des actes antisémites en France.
« Tout viol est une abomination quand il est commis en raison du judaïsme de la victime, c’est une horreur », a estimé le président de l’Union des étudiants juifs de France (UEJF), Samuel Lejoyeux.
À Lyon, un autre rassemblement a réuni une centaine de personnes sur la place des Terreaux. Reprenant des slogans comme « Juive violée, République en danger », les manifestants ont aussi entonné la Marseillaise et contesté La France insoumise, a constaté une journaliste de l’AFP.
Deux adolescents ont été mis en examen mardi pour viol en réunion, menaces de mort, injures et violences à caractère antisémite sur une jeune fille de 12 ans à Courbevoie (Hauts-de-Seine). La jeune fille a dit avoir été traitée de « sale juive » et menacée de mort par les jeunes mis en cause.
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