22 avril, 2024

Une cause n'en efface pas une autre

Depuis le 8 mars 2024, un drapeau palestinien a été peint sur le plus grand escalier de Nantes, et la municipalité a refusé de le nettoyer, en soutien à la cause palestinienne. Sauf qu’il créait un climat de revendication qui n’a rien à faire en centre ville d’une commune française de façon aussi pérenne.

Pour preuve, le GUD, organisation antisémite d’extrême droite, s’en était emparé en apposant une croix celtique aux côtés du drapeau palestinien, en postant sur les réseaux sociaux « Nantes-Paris-Gaza : même combat ».

La mairie avait effacé la croix celtique, mais refusait toujours d’effacer le drapeau palestinien qui avait servi de support.

Nous Vivrons s’est rendu à Nantes dans la nuit du 21 au 22 avril 2024 pour ajouter au drapeau palestinien le drapeau israélien avec ce message : le sionisme est un droit à l’autodétermination, et cette cause n’en anéantit aucune autre.

Il aura fallu 36 heures aux auteurs du premier drapeau pour venir recouvrir de rouge le drapeau israélien, ne montrant qu’une chose : on avait voulu faire croire que le drapeau palestinien constituait un soutien sincère aux palestiniens, mais les motivations initiales n’étaient rien d’autre que de l’antisémitisme. 

A la suite de cette « dégradation » antisémite, les deux drapeaux ont, enfin, été nettoyés. Aucun drapeau n’avait sa place en centre ville, et l’inaction de la mairie des semaines durant était une faute.

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